Forum pour le PbF d'Écryme
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Radvan Vladognjen Empty Radvan Vladognjen

Mer 12 Juin - 0:42
1. Caractéristiques physiques

Nom :          Vladognjen
Prénom :     Radvan
Sexe :          Masculin

Âge :            27 ans
Taille :          1m75
Poids :         75 kgs

Emploi officiel :         Gestionnaire d’exploitation
Emploi officieux :      Homme de main
Responsable :           Vuk Dobro, Baron du Capital
Konzern affilié :         Boggnev
Ville de résidence :   Méthalume
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Radvan Vladognjen Empty Re: Radvan Vladognjen

Mer 12 Juin - 0:46
Radvan Vladognjen Radvan10

Radvan, Rouille 1130.
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Radvan Vladognjen Empty Re: Radvan Vladognjen

Mer 12 Juin - 0:51
Compétences :

PHYSIQUE : 14
Athlétisme :4
Conduite : 0
Escrime : 4
Pugilat : 1
Tir : 5

MENTAL : 6
Anthropo-mécanologie : 0
Ecrymologie : 0
Traumatologie : 0
Traversologie : 0
Urbatechnologie* : 6

SOCIAL : 10
Argutie : 4
Créativité : 0
Faconde :3
Maraude : 3
Représentation : 0


* Urbatechnologie : 5 + 1 (spécialisation : Gestion des Konzern +2)
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Radvan Vladognjen Empty Re: Radvan Vladognjen

Mer 12 Juin - 0:53
Spleen, idéal et Traits :

Spleen : Radvan se désole de voir le monde ainsi tourner. Il sait pertinemment mal agir, mais le fait en connaissance de cause. Il tente toujours de minimiser les pertes et les dégâts.

Idéal : Radvan est prêt à tout pour protéger ceux qui lui sont chers, car si le monde est injuste, il se doit d’être assez fort pour être un bouclier pour ses proches plus faibles.

Traits :
Contacts du konzern : +1
Ennemis déclarés :-1
Perspicace : +1
Habile : +1
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Radvan Vladognjen Empty Re: Radvan Vladognjen

Mer 12 Juin - 0:54
Ambiance :

Méthalume. Huitième jour de la première lune de Rouille de l’année 1130.

L’épaisse porte de métal bougea. Les gonds mal huilés grincèrent de protestation, mais cédèrent sous le poids du métal brut. Dans un ultime cri d’agonie, le seuil de la demeure claqua lourdement, rétif, puis s’immobilisa de son silence de mort.

Dos à l’acier, Radvan alluma sa cigarette. Il en tira une longue bouffée, qu’il souffla au vent de la côte. De sa position, il dominait la rue bondée en contrebas, où les bedeaux se bousculaient tristement. Comme toujours, c’était celui à qui s’en tirerait le premier. A qui marcherait le mieux sur son voisin… Comme toujours. L’éternelle loi du plus fort, si détestable et pourtant si pertinente ici.

Radvan pencha leva les yeux vers le ciel étouffé par les fumées des usines, et sourit de son éternel demi-sourire amer. La foule… Entre le vrombissement des machines, les injonctions des cochers, les hurlement du crieur public et le chahut incessant des travailleurs, le vacarme d’une porte mal huilée passait inaperçu. Et le reste, aussi. L'inaperçu écrasait sans vergogne le perçu, dans les cités émergées. A l’ombre des traverses, l’entre-soi forcé était une gageure pour faire fleurir les secrets.

La main dans sa poche, l’homme encore jeune joua distraitement avec un petit instrument désormais vide. Une toupie d’Ankhara. Un outil de mort, qui s’endormait si vite après avoir craché sa haine. Comment diable les chiens de Dobro se l’étaient procuré, Radvan l’ignorait. Mais maintenant qu’il l’avait utilisé, il comprenait la fascination morbide qu’elle exerçait sur les dégraisseurs.

Il soupira. Les visages des occupants de la maison lui revinrent en mémoire, l’espace un instant. Trois jours plus tôt, il avait négocié rudement avec le propriétaire, un moustachu rougeaud prénommé Viktor, pour une indexation des taxes de l’eau de nettoyage sur la productivité horaire des fonderies. Malgré toute la verve de Radvan, moustache n’avait rien voulu savoir. Il avait refusé les offres, coupé court à la conversation. Et bien sûr, Vuk Dobro l’avait appris. Et bien sûr, Vuk Dobro n’avait pas apprécié. Et maintenant...

Radvan grimaça. Sa cigarette avait pris le goût âcre des vapeurs d’Ecryme qui flottait parfois jusqu’à la cime des maisons bourgeoise.

Il jeta le mégot rongé sur le ponton rouillé, et l’écrasa d’un coup sec. Secouant tristement la tête, il se dirigea vers le fiacre qui l’attendait plus bas, pour s’en retourner dans ses appartement. Une nouvelle journée qui s’achevait pour le konzern Boggnev. Un nouveau contrat inattendu qui tomberait, et qui se révélerait étonnamment bénéfique. Un nouveau soir où Radvan trempait ses lèvres dans un alcool fort, pour chasser le goût amer du souvenir.

Un jour comme tant d’autres, en somme.


Dernière édition par Etmer_Fachronies le Jeu 20 Juin - 10:52, édité 1 fois
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Radvan Vladognjen Empty Re: Radvan Vladognjen

Mer 12 Juin - 0:56
Historique :

Enfance prodigue et famille aimante :

Né en 1104, en pleine guerre d’Acrymonie, le jeune Radvan Vladognjen est l’aîné d’une famille de deux enfants.

Son père, Miroslav Vladognjen, est le gérant d’une boutique d’alimentation en plein quartier bourgeois. Il est secondé au quotidien par sa femme, Brana Vladognjen, qui l’assiste dans les tâches de gestions que dans l’organisation.

Bien que plongée en plein chaos par la guerre, la ville de Méthalume restait un centre de commerce important, tant pour les immenses konzerns que pour les artisans plus modestes. L’effort de guerre devait primer, et l’annexion par le Lansk de l’ancien fleuron de la Pentapolie ne changeait en rien cette priorité. Aussi, au gré des marteaux des usines, des arrestations des métropolites du nouveau pouvoir et des prêches des nouveau prélats, la vie suivait son cours.

La famille Vladognjen, en marge du conflit, ne subit que les séquelles communes à l’ensemble des habitants. Heureux propriétaires d’un petit commerce alimentaire, la famille était à l’abri du besoin. Et bien qu’elle ne fasse pas partie des hautes sphères de la cité, leur niveau de vie plus qu’agréable leur laissait penser qu’une ascension à moyen terme pourrait être possible si les affaires continuaient à fructifier. La venue au monde en l’an 1111 de la jeune Zora Vladognjen ravit la famille, mais arqua encore davantage le père dans son projet pour son aîné.

Les années passant, ce fut donc dans une optique mercantile que le jeune Radvan fut éduqué. Son père ambitionnant de lui céder les rênes de son commerce, le jeune garçon reçut une éducation pointue, aussi pointue que leurs finances le permettaient. Algèbres, sciences, mythologie de l’antécryme et géopolitique furent abordées. La palme revint cependant à la gestion commerciale, aux droits de Méthalume et à l’action des konzerns et des Loges, qui régentaient déjà sans partage la vie économique de la colossale cité.

L’éducation dure et exigeante imposée par le chef de famille imposa un cadre strict à Radvan, qui prenait malgré tout plaisir à amasser le plus de connaissances possibles.

La chute des Vladognjen :

Pourtant, même les machines les mieux huilées peuvent en venir à gripper, et ce d’autant plus si une baramine a préalablement été glissée dans ses rouages. Au tournant de l’année 1119, un grand magasin vint s’implanter à proximité du petit commerce familiale. En quelques mois, la boutique tant louée des locaux, qui s’exhibait en exemple de la réussite par le travail, en vint à connaître des fins de mois difficiles. Les méthodes novatrices et les prix insolents affichées par l’enseigne concurrente ne laissait guère matière à hésiter. Les uns après les autrs, les habitués troquèrent bien vite leurs réflexes contre un panier plus rempli à l’espace commercial.

Rasvan, encore vert dans le métier, avertit son père de la concurrence déloyale et d’un nécessaire changement radical à apporter à leurs affaires. Mais celui-ci s’entêta. Les méthodes qui l’avaient porté jusqu’ici ne pouvaient échouer, pas maintenant. Il devait persévérer. Il contracta un prêt important auprès d’une société bancaire qui s’était présentée au moment opportun, et investi en vue de rénover son affaire. Mais rien n’y fit.

Et c’est ainsi qu’au bout d’une année, le bilan vira à l’écarlate. Poussée à la faillite, le père dut déposer l’enseigne, et céder son local à ses créanciers. Pourtant, les dettes étaient loin d’être épongées. La petite famille se rendit compte avec stupeur que leur contrat passé était véreux, et les sommes réclamées exorbitantes. Leur habitation, leur mobilier, leur réserves, toutes leurs possessions furent saisies sans ménagement. L’espoir d’aller frôler les sommets sociaux fit place à un gouffre sans fond, et au désespoir le plus sordide.

Radvan était horrifié par les conséquences des choix funestes de son père Miroslav. D’ailleurs, au comble du désespoir, celui-ci préféra en finir et se jeta du haut de son ancienne demeure.

En ce début d’année 1120, Brana et les deux enfants se retrouvèrent à la rue, sans véritable moyen de subsistance. Les funérailles de Miroslav furent annulées faute de moyen, et son corps finit dans l’écryme. Au comble du désespoir, Brana alla toquer aux portes de ses anciennes connaissances, qui s’en détournèrent sans une once de respect. L’argent, dans ces si précieux cercles bourgeois, était la pierre où reposaient précaires l’amitié et la reconnaissance des pairs.

Usant de ses charmes sur un vieux nanti qui s’était toujours entiché d’elle, Brana réussit à décrocher un emploi de bonne, ô combien dégradant pour une dame de sa condition, mais qui permit d’assurer une subsistance à ses deux enfants.

Noyé sous le chagrin, l’amertume et la rage, Radvan apprit deux leçons ô combien importantes cette année là. D’abord, que la réussite était illusoire, et que tout ce qui semblait éternel n’était en réalité qu’un instant d’impermanence. La seconde, qui allait conditionner à partir de cet instant sa vision des sociétés et des affaires, était que tout lien social n’était en réalité qu’une façade dictée par appât du gain.

Les prochaines leçons, plus dures encore que les précédentes, intervinrent à la seconde lune de Rouille de l’année 1120. Happée par l’un des nombreux maux qui ravageaient les quartiers populaires, la jeune Zora, alors pas encore âgée de dix ans, fut brutalement clouée au lit par une fièvre galopante. Ses seuls instants de lucidités entre deux délires fiévreux n’étaient permis que par les intenses crises de toux, qui tordaient alors son corps en d’interminables instants horribles où elle finissait par cracher son sang.

Affolé, Radvan et Brana cherchèrent désespérément de l’aide auprès des médecins et des charlatans qui se faisaient passer pour tels. Mais en vain. Pas un n’accepta de venir en aide à la jeune fille, car si des remèdes existaient bien, l’argent pour les payer n’était plus dans la poche de la petite famille. Les deux tentèrent bien de requérir l’aide des prieurs de la Malachine, mais ceux-ci se contentèrent de compatir, et de proposer aux deux affolés un code de conduite pour quand le malheur vendrait à frapper.

Impuissants et désemparés, la mère et le fils ne purent que constater impuissant l’état de la pauvre malheureuse aller s’empirant lunes après lunes. La jeune Zora finit par les quitter un triste soir de Morte 1120, alors que l’écryme prenait une teinte plus sombre que jamais.

En cette heure atroce, devant le cadavre froid et famélique de celle qui avait été un astre rayonnant de vie et de joie, Radvan comprit deux nouvelles leçons. La troisième leçon était que sans argent ou pouvoir, en ce monde rongé, l’humain n’était rien. La traîtrise des prétendus amis de ses parents, l’absence de scrupule du monde médical n’étaient en fait liés qu’à cette simple vérité : l’argent faisait l’homme. Par ailleurs, le refus froid des clergés sollicités conforta l’adolescent dans sa compréhension de la quatrième leçon : les religions n’étaient que chimères, car ni sermon ni prière n’empêchait la nécessité de frapper.

Apprentissages militaires :

Le deuil de sa jeune soeur fut cependant de courte durée pour Radvan. Alors qu’il venait de décrocher un travail temporaire d’ouvrier pour un artisan, le jeune eut la mauvaise de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment, lors d’une des innombrables rafles du ministère de la Guerre. Embrigadé de force dans les rangs des fantassins en 1121, Radvan dû porter l’uniforme et servir pour la gloire du Tsar du Lansk.

Cependant, ce qui se présentait comme une purge fut en réalité une révélation pour le jeune homme. Parmi les rares à savoir écrire et compter dans les rangs, il fut vite remarqué pour ses capacités intellectuelles. En outre, il démontra une remarquable aisance dans le maniement des armes, de la rapière au pistolet, et réussit même à se débrouiller en corps à corps, en dépit de son physique mince.

Les lunes passant, le jeune homme acquis un statut au sein de sa troupe, et monta même quelques échelons. A la chaque cycle, il envoyait régulièrement la majeure partie de sa solde à sa mère, qu’il espérait en bonne forme en dépit de la soudaine disparition du jeune homme.

Quand sonna la fin de son service obligatoire, Radvan se vit proposer un poste permanent au sein de l’armée. Son chef de rang, un trentenaire ambitieux nommé Goran Pelk, voyait en lui un élément prometteur pour le soutenir sa quête du pouvoir. Mais Radvan refusa. Il ignorait ce que devenait sa mère, et concourir à des campagnes éloignées l'empêcherait de veiller sur ce qui restait de sa famille.

L’essor du Gestionnaire d’Exploitation :

Libéré de ses obligations, Radvan rentra fin Rouille 1122 pour trouver Brana en piteux état. L’année écoulée n’avait pas été tendre avec elle, et elle montrait des signes de maladie. Radvan était consterné. Il lui fallait trouver de l’argent, et vite, s’il ne voulait pas que l’état de la vieille dame se dégrade aussi vite que celui de feu sa soeur.

Ravalant sa fierté, le jeune homme alla toquer à la porte de ceux qu’il savait le plus à même de générer des profits en peu de temps. Ceux qui avaient sû s’adapter à ce monde impitoyable, et qui avaient fait du pragmatisme une raison d’être. Ceux qui ne subissaient plus, mais faisaient subir. Il alla s’engager au sein du konzern tentaculaire Boggnev, dont l’essor fulgurant traduisait alors une excellente stratégie au sein de la démesurée Méthalume. Le konzern Boggnev, celui-là même dont la branche alimentation avait soutenu le grand magasin qui avait causé la ruine de sa famille.

Ironie du sort, certains cadres, d’anciennes relations commerciales de son père ralliée à la cause du vainqueur, se souvenaient de lui. Après quelques tests d’usage, on lui confia ainsi la gestion d‘un petit secteur. Radvan fit des miracles, alliant les théories issues dans son enfance à la dureté acquise dans la rue et dans l’armée. Prêt à tout pour progresser, le jeune homme monta très vite en grade, dégageant sans vergogne des profits qu’il capitalisa dans les soins pour Brana.

Radvan fut rapidement repéré par la haute hiérarchie, qui appréciait son discernement et son goût pour le résultat. On lui offrit de s’affranchir d’affaires plus risquées et plus lucratives, qu’il accepta. De fil en aiguille, le konzern le reconnu comme un membre de valeur, puis comme un membre de confiance. Sa place au sein du konzern Boggnev s’ancra pour de bon.

Puis les années passèrent. Réussissant à briller parmi l’ivraie des non-nobles, Radvan devint un officiel de l’ombre, craint et reconnu par ses pairs pour ses capacités. De missions risquées en cabales de représailles, d’intimidations de concurrents à l’audit de branches corrompues du groupe, Radvan se rendit indispensable pour ses employeurs. De son argent, il constitua une cagnotte pour mettre sa mère convalescente à l’abris du besoin, bien loin des intrigues du konzern.

Passé l’année 1128, il devint le bras droit du chef de la branche Production, le Baron du Capital Vuk Dobbro, un noble marchand enjoué à l’appétit sans borne. Radvan reçu le titre de Gestionnaire d’Exploitation, un titre ronflant lui garantissant plusieurs privilèges et un statut officiel vu de l’extérieur. Mais de l’intérieur, ce titre était encore plus redouté, car seules les âmes damnés de Boggnev le recevait.

Oui, Radvan était devenu un cadre officieux influent du konzern, sans pour autant prétendre à sa direction. Et cela lui convenait. En ce monde sans loi, où seul le fortuné et le puissant parvenaient à survivre, cette place lui conférait de quoi protéger ceux qui lui étaient cher. Et cela était tout ce qui comptait. Il ne pouvait pas, à lui seul, faire changer les choses. Le monde ne lui avait que trop rappelé. En revanche, s’il continuait à faire preuve de discernement, d’astuce et de talent tant au verbe qu’aux armes, il saurait survivre en cette ville de Méthalume.

Et encore une fois, c’était bien là tout ce qui comptait.
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